Prisées par l’industrie de pointe pour la fabrication de cellulaires, de piles ou d’alliages aéronautiques, les terres rares regroupent 17 métaux aux propriétés électromagnétiques uniques.
Les géologues et les sociétés minières ne savent pas avec précision la quantité de terres rares que renferme le sous-sol québécois, mais estiment que la seule mine de Strange Lake pourrait avoir un rendement de 15 000 tonnes par an pendant plus de 25 ans. La production mondiale actuelle est de 110 000 tonnes par an.
« L’exploitation et la transformation des terres rares au Québec peuvent devenir un secteur industriel majeur, mais il faut faire vite », estime le géologue Michel Jébrak, professeur à l’UQAM.
Car la course planétaire aux terres rares est lancée. Des gisements majeurs entrent déjà en activité en Australie et aux États-Unis, pour satisfaire à la demande croissante et contrer le monopole commercial et stratégique de la Chine, qui fournit 97 % de la production mondiale.
Pays |
Production* |
Réserves estimées* |
|
2011 |
2012 |
||
Chine |
105 |
95 |
55000 |
États-Unis |
- |
7 |
13000 |
Australie |
2.2 |
4 |
1600 |
Inde |
2.8 |
2.8 |
3100 |
Malaisie |
0.28 |
0.35 |
30 |
Brésil |
0.25 |
0.3 |
36 |
Autres pays |
N/D |
N/D |
41000 |
Total |
111 |
110 |
110000 |
* En millier de tonnes
(Source : U.S. Geological Survey Mineral Commodity Summaries, Janvier 2013)
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